24 novembre 2009

LE SIGNAL PIVERT


Chapitre 17
- En 1976, les Russes expérimentaient des générateurs Tesla, ils ont lancé le signal Pivert, ça ressemblait au bruit de l'oiseau. Les radioamateurs du monde entier l'entendaient. Un tac-tac insupportable qui noyait nos émissions.


Qu'est-ce que le signal Pivert ?
Nommé aussi le signal de Moscou.
Le signal Pic-vert sur Wikipédia 
Le pic–vert russe, surnommé aussi « moulinette à caviar », est un signal radioélectrique célèbre de l'Union soviétique ; il était reçu sur les ondes courtes dans le monde entier de juillet 1976 à décembre 1989. Son bruit ressemblait à un claquement sec et répétitif à une fréquence de 10 Hz ce qui lui a valu le surnom de « pic-vert ». Les sauts de fréquence aléatoires perturbaient gravement la réception des stations de radiodiffusion, le service radioamateur et les liaisons radio de service, si bien qu'il a généré des milliers de plaintes émanant du monde entier.
 Depuis longtemps on pensait qu'il s'agissait d'un radar trans-horizon. Cette hypothèse a été confirmée publiquement au moment de la chute de l'Union soviétique et le système est maintenant connu sous le nom de « Duga–3» ; il faisait partie du dispositif soviétique de veille lointaine des antimissiles balistiques. L'OTAN avait été au courant très tôt de ce système, l'avait photographié, et lui avait donné le nom de Steel Yard (surface d'acier). (....)


    Et ici : (...)
     Un autre document de la DIA (Agence de renseignement pour la Défense) obtenu en 1976 par la loi sur la liberté de l’information est peut-être révélateur. Préparé par Ronald L. Adams et E.A. Williams des Laboratoires de Battelle Colombus, il s’intitule “effets biologiques des radiations électromagnétiques (ondes radio et micro-ondes), pays communistes d’Asie et d’Europe.” Les pages publiées relatent simplement les découvertes d’Allen Frey sans mentionner son nom, insinuant à la place que seuls les rouges seraient assez ignobles pour étudier ces choses afin de les transformer en armes.
      Juste après la mention du phénomène de passage de la barrière hématoméningé, un paragraphe a été effacé, suivi de la phrase tentante: “l’étude ci-dessus est une lecture recommandée pour ceux qui s’intéressent à l’énergie micro-ondes appliquée aux armes.” Même sans ce document et en tenant compte uniquement du rythme implacable auquel sont conçus les armes, nous serions vraiment très naïfs de supposer que les États-Unis n’ont pas d’arsenal électromagnétique. Les soviétiques utilisent peut-être déjà le leur, à une échelle dépassant de beaucoup cependant celle du signal de Moscou. Pendant la célébration du bicentenaire des États-Unis le 4 juillet 1976, un nouveau signal radio pouvait être entendu dans le monde entier. Il a continué à être émis plus ou moins sans interruption depuis. Passant alternativement d’une fréquence à une autre entre 3,26 et 17,54 MHz, ses impulsions sont modulées à une cadence de plusieurs émissions par seconde, elles s’apparentent donc à un pivert (woodpecker) ou à une scie qui vrombit.   
    Le signal a vite été remonté jusqu’à un énorme émetteur près de Kiev en Ukraine. Le signal est si fort qu’il noie tous les autres signaux sur sa longueur d’onde. Quand il est apparu pour la première fois, l’Union des Télécommunications Internationales de l’ONU a protesté parce qu’il causait des interférences entre plusieurs canaux de communications, y compris les fréquences d’urgence pour les avions effectuant des vols transocéaniques. Maintenant le signal Woodpecker (Pivert) laisse des “trous”; il saute les fréquences les plus importantes tandis qu’il se déplace à travers le spectre. Le signal est actuellement maintenu à un coût énorme par sept nations situées sur le territoire russe, les sept émetteurs radio les plus puissants du monde. Dans l’intervalle d’une année ou deux après que le Pivert eut commencé à frapper, il y a constamment eu des plaintes concernant des symptômes sans cause apparente, de la part de gens habitant dans plusieurs villes des Etats-Unis et du Canada, mais principalement d’Eugene dans l’Oregon.
     Les sensations (pressions et douleurs dans la tête, anxiété, fatigue, insomnie, défauts de coordination et torpeur, le tout accompagné de tintements aigus dans les oreilles) étaient caractéristiques de fortes irradiations avec radio-fréquences et des micro-ondes. En Oregon, entre Eugene et Corvallis, un puissant signal radio centré sur 4,75 MHz a été enregistré, les niveaux étaient plus élevés en l’air qu’au sol.    
     Plusieurs théories peu satisfaisantes ont été avancées, y compris l’idée d’émissions provenant des lignes haute tension endommagées par l’hiver mais la plupart des ingénieurs qui ont étudié le signal en ont conclu que c’était une manifestation du Pivert (Woodpecker). On a émis l’hypothèse qu’il était dirigé vers l’Oregon par des émetteurs amplificateurs de Tesla. Cet appareil inventé par Nikola Tesla, pendant ses expériences sur la transmission globale et sans fil d’énergie, dans un laboratoire près de Pikes Peak au début du siècle, n’a pas été vraiment étudié à l’Ouest. Il permettrait à un émetteur d’envoyer un signal radio par la terre à n’importe quel endroit souhaité se trouvant à la surface tout en maintenant ou même en augmentant la puissance du signal quand il émerge. Paul Brodeur (écrivain spécialisé) a suggéré que puisque la société TRW a proposé par le passé un système de transmissions par ELF pour la Marine militaire qui utiliserait une ligne haute tension existante de 1368 km s’achevant en Oregon, le phénomène d’Eugene aurait pu être une interaction entre un signal émis par la Marine et les tentatives de brouillages des soviétiques.     
   Quelqu’en soit la raison, le Pivert continue à fonctionner et il y a plusieurs possibilités inquiétantes quant à son objectif principal. Un ancien Chef de la recherche Navale a confié en privé qu’il ne pensait pas que ce soit dirigé contre la population américaine comme certains l’ont supposé. Cependant Robert Beck, un physicien de Los Angeles qui est régulièrement employé comme consultant du Ministère de la Défense m’a dit que le signal servait un triple objectif.
     Il sert de radar transhorizon primitif qui repèrerait une première attaque massive de missiles américains si les satellites espions soviétiques et autres détecteurs devaient être hors d’état de fonctionner a-t-il dit. En second lieu les modulation du signal contiennent des ELF qui servent à communiquer avec les sous-marins immergés. Troisièmement, il a prétendu que le signal a des effets biologiques au sujet desquels il a promis plus d’informations. Bien sûr, je n’ai pas été en mesure de le contacter depuis. (...)
Le texte de cette association privée de chercheurs indépendants a été écrit à partir de documents obtenus par la loi américaine sur la liberté de l’information (FOIA).
 Cette organisation a été citée comme experts pour les armes non létales par le 
Comité de l’ONU pour le désarmement.




D'autres installations :


Pour comprendre les enjeux des radars : lire ici.

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