13 octobre 2010

OU EST PASSE LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE ? 1ère partie


Chapitre 27


La ville de Barcelone manquait d'eau, la France envoyait six bateau-citernes depuis le port de Marseille, on envisageait de détourner le cours de l'Ebre pour irriguer les cultures assoiffées. La neige tombait à Bagdad, même les plus anciens n'avaient jamais vu ça. On annonçait que Bangkok serait rayé de la carte en 2020 à cause de la montée des eaux, et aussi qu'il neigeait sur l'Acropole d'Athènes.
La route de Gakona  a été écrit durant l'année 2008, les infos citées dans le roman datent donc de cette période.

Je me souviens, lors de la diffusion sur Arte d'un documentaire élogieux sur les "bio"carburants au Brésil, il y a déjà quelques années, de mon adhésion pleine et entière à ce nouveau mode de propulsion... Avant qu'un éleveur de chèvres breton ne m'ouvre les yeux sur les conséquences désastreuses de ce type de production.

De même, sur le moment, j'avoue avoir été sensible au film d'Al Gore et aux prévisions alarmistes du Giec. 

Après l'hystérie médiatique, et alors qu'une succession de phénomènes climatiques extrêmes - incendies en Russie, inondations au Pakistan- secouent aujourd'hui la planète et semblent confirmer ces prévisions, où est passé le réchauffement climatique ?

Sans revenir sur les détails de la controverse, largement alimentée ailleurs, vous trouverez ci-dessous une compilation de divers éclairages sur le sujet.
Les plus pressés d'entre vous sauteront directement à la partie LES HOMMES.

Thèse : Le climat se réchauffe. C'est la faute de l'homme. Il faut agir.
Anti-thèse(s) : Le climat suit son cours naturel. On parle de dérèglement climatique et non de réchauffement.
Le climat se réchauffe mais l'homme y est pour peu.


LE CLIMAT SE RÉCHAUFFE

 Hubert Reeves, astrophysicien, militant écologiste depuis les années 2000.



Hervé Le Treut, membre éminent du GIEC, Conférence à l'École normale supérieure :



Le GIEC :  Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat,  est créé en 1988, à la demande des gouvernements des pays les plus riches, par le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement PNUE et l’Association Mondiale Météorologique. Il est placé sous la responsabilité de l’ONU.
Ci-dessous, les rapports et prévisions du GIEC :
Résumé à l’intention des décideurs pdf 2001 et pdf 2007
Inutile de revenir ici sur la liste apocalyptique conséquente des changements attendus dans les phénomènes climatiques extrêmes.



 "Ces conséquences pourraient être amoindries par des mesures de parade adaptées."

Dans les préconisations du GIEC, on note :
"Parmi ces moyens figurent les politiques climatiques qui doivent être intégrées dans les politiques de développement, les règlements et normes, les taxes et redevances, les permis négociables, les incitations financières (...)" GIEC 2007.
On y reviendra plus bas.

Le GIEC a reçu  le Prix Nobel de la Paix en 2007, conjointement avec Al Gore.





LE CLIMAT SUIT SON COURS NATUREL 
Certains scientifiques réfutent l'idée d'un réchauffement climatique. 
D'autres acceptent l'idée mais nient que ce réchauffement provienne de l'homme. 

Marcel Leroux, professeur de climatologie, directeur du Laboratoire de climatologie, risques et environnement.




"La grande arnaque du réchauffement climatique" Documentaire de la BBC. "The great global warming swindle". Partie 1
Partie 2    Partie 3    Partie 4


"Le simple fait de poser la question expose ses auteurs à une inquiétante mise au pilori. Théoricien du désordre et physicien, Serge Galam n'a rien du "complotiste". Il travaille depuis vingt ans sur les mouvements d'opinion et a observé à partir de 2007, la montée en puissance du catastrophisme sur le climat avec l'affirmation que l'homme était coupable d'une apocalypse programmée (à venir)." suite de l'article : Rue89.
 Serge Galam, auteur de "Les scientifiques ont perdu le Nord" Plon 2008, explique que le réchauffement climatique n'est pas scientifiquement prouvé. 
 


Vincent Courtillot Directeur de l'Institut de Physique du Globe et membre de l’Académie des Sciences leader des "Climato-Sceptiques" français. Sa conférence aux journées scientifiques de l'université de Nantes le 7 juin 2009 :


Partie 2   Partie 3   Partie 4     Partie 5    Partie 6


Jacques Duran, ex-Directeur de Recherche du CNRS :
"Voici l’historique résumé de cette affaire de réchauffement climatique qui fait la une des médias et mobilise les discours de nos hommes politiques qui battent leur coulpe en affirmant que l’homme en est le seul responsable... Cet exemple parfait de “Pensée Unique”, martelée jours après jours, en est arrivé au point que plus personne ne met en doute la véracité de ce qui nous est affirmé. Jusqu’à établir des bilans chiffrés de cette catastrophe écologique “si nous ne faisons rien” qui se montent jusqu’à des milliers de milliards (comme en 1970 où on prévoyait un nouvel âge glaciaire) ! (Rapport de Sir Stern, UK). Alors que nous ignorons encore quelle va être l’amplitude de la variation de la température et de la montée des eaux s’il y en a une significative. Bref, comme on le voit, la Pensée Unique se déchaîne." La suite ici  A lire !
 Du même : Le vrai du faux.



L'ACTIVITÉ DU SOLEIL A-T-ELLE UNE INFLUENCE SUR LE CLIMAT ?

Pour certains "Climato-sceptiques", les emportements du soleil influent beaucoup plus que les activités de l'homme.


Chapitre 35


– En 1801, l’astronome anglais William Herschel avait déjà remarqué une relation entre le prix du blé et les éruptions du soleil. Quand il y avait peu ou pas d’éruptions, la couverture nuageuse augmentait, les champs produisaient moins de blé et les prix grimpaient. Lorsqu’il a exposé sa découverte aux membres de la Royal Society de Londres, ils se sont tous tordus de rire. Incapable d’expliquer ce phénomène, Herschel a quitté la salle sous les moqueries.
– Et on en est resté là ?
– Bien sûr que non. Deux siècles plus tard, des chercheurs israéliens ont démontré le rapport étroit entre les fluctuations du prix du blé aux États-Unis et l’activité solaire.
Entre 1645 et 1710, le soleil était presque dépourvu de taches. Or, à cette époque, un climat anormalement froid s’établit en Europe. Ces phénomènes seraient-ils liés ? Source CNES. Leur satellite (Jean) Picard les étudie.

 


LES HOMMES



 
Maurice Strong

MAURICE STRONG, l'homme de l'ombre.
Canadien. Important leader environnementaliste.  
Haut-fonctionnaire international. Conseiller spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, vice président du WWF. Décédé en novembre 2015, peu avant le lancement de la Cop21

Il a été directeur de la Fondation du Forum Économique Mondial de Davos, à l’origine des Sommets de la Terre, d’où vient la théorie du réchauffement climatique d’origine anthropique. Premier directeur exécutif du PNUE, l'ancêtre du Giec. 


Administrateur de la  Fondation Rockefeller, ami et partenaire de David Rockefeller. Conseiller de la Banque Mondiale. Partisan d'une gouvernance mondiale. Membre de la Commission trilatérale. Membre du Club de Rome. Membre du groupe de Bilderberg. Directeur de l’Agence canadienne de développement international, administration sœur de l’USAID, qui sert comme elle de paravent à la CIAMaurice Strong est aussi adepte du "New-Age" et membre de l'Église de Scientologie. Coprésident du Forum économique de Davos et proche conseiller du directeur de la Banque mondiale.

Homme d’affaires milliardaire, il possède personnellement un réseau d’entreprises regroupées dans sa holding canadienne la Strovest Investment. Il siège aux conseils d'administration de plusieurs groupes internationaux opérant soit dans la production d’électricité à partir de charbon (en Chine !), soit dans des filières vertes. 

Avec le marchand d’armes saoudien Adnan Kashoggi, il créé American Water Development, qui achète la vallée de Saint-Louis en vue d’exploiter les réserves d’eau du Colorado. Face à la colère des habitants, ils renoncent.

A 25 ans, Maurice Strong est vice-président de Dome Petroleum, société pétrolière canadienne. 

1976, Maurice Strong est le premier président de PetroCanada, société pétrolière nationale.

2005, Maurice Strong est impliqué dans le scandale "pétrole contre nourriture". Il aurait touché un pot de vin de près de1 million de dollars pour arranger les affaires de Saddam Hussein à l'ONU. 

Il émigre en ChineProfesseur honoraire à l'université de Pékin, conseiller du gouvernement en matière d'environnement,  il rejoint le Asian Power Group qui investit dans des projets de centrales électriques au charbon.

Maurice Strong est aussi membre du conseil du Chicago Climate Exchange (voir plus bas).
Maurice Strong est aussi membre du LEAD (voir plus bas).

Sources :
Biographie plus complète en anglais
Lire aussi ici.
Réseau Voltaire
Sa bio sur son site personnel
Sa bio sur Wikipédia anglais


Rajendra K Pachauri

RAJENDRA K. PACHAURI, l'homme du Giec
Indien. Président du GIEC. Récipiendaire du Prix Nobel de la Paix  avec Al Gore en 2007.
Ancien ingénieur des Chemins de Fer. Végétarien. Membre du Conseil National de l'Environnement  du Gouvernement indien. Membre d'organisations de lobbying : International Solar Energy Society, World Resources Institute, World Energy Council...

Il est à la tête de TERI, The Energie and Ressources Institut, institution consacrée au développement dans le domaine de l'énergie. A sa création en 1981, l'activité concernait surtout le pétrole et le charbon, mais TERI est aujourd'hui largement engagé dans le domaine des énergies renouvelables dont le GIEC, avec Rajendra Pachauri comme Président, est le principal promoteur mondial. Certains de ses projets sont financés par l'Union Européenne. TERI, dont les comptes sont assez opaques, est une organisation qui ne fait pas de profit et il n'a pas été prouvé que Rajendra Pachauri se soit enrichi personnellement.

Rajendra Pachauri est aussi suspecté de nombreux conflits d'intérêt à travers un incroyable réseau de liens entretenus avec des organismes qui ont investi des milliards de dollars dans des entreprises qui dépendent directement des recommandations du GIEC. Banques, entreprises pétrolières et du domaine de l'énergie, fonds d'investissements largement investis dans le commerce des crédits carbone et des énergies renouvelables, dans lesquels Rajendra Pachauri occupe des postes de dirigeant ou de conseil. Membre du conseil de la Oil and Natural Gas Commission, de la GloriOil, firme texane qu'il aurait (?) créée en 2005, directeur à la Indian Oil jusqu'en 2003, directeur à la National Thermal Power Corporation - le plus grand producteur d'électricité Indien...

On trouvera ici  :
- une liste impressionnante d'organisations avec lesquelles il collabore à divers titres, dont Véolia et la SNCF...
- une liste impressionnante de publications scientifiques auxquelles il est diversement lié. Ces publications peuvent-elles émettre des opinions contraires à celles du "patron" du Giec ?

Rajendra Pachauri a aussi été critiqué en tant que président du GIEC à propos d'affirmations fausses sur la fonte des glaciers de l'Himalaya et a présenté des excuses.

Rajendra K Pachauri est aussi membre du conseil du Chicago Climate Exchange (voir plus bas).
Rajendra K Pachauri  est aussi membre du LEAD (voir plus bas).

Sources :
Sa biographie sur Wikipédia anglais
http://www.lepost.fr/article/2010/01/11/1880155_le-president-du-giec-est-il-une-ordure.html
Tous les chemins mènent à Pachauri




Al Gore

AL GORE, le propagandiste
La face cachée de celui qui exhorte la planète à moins polluer,
Vice-président de la société ACIPCO, fabricant de matériel pour compagnies pétrolières comme GloriOil, dont Pachauri est membre du comité consultatif...


1985 à 1993 Al Gore est sénateur du Tennessee.

1992, parution de son best-seller « La Terre dans la balance – Écologie et Esprit humain » (le manifeste des Démocrates en matière de protection de l’environnement). 

1992, Al Gore dirige la délégation parlementaire des États-Unis au "Sommet de la Terre" de Rio, menée par son ami intime Maurice Strong. Il cherche à faire avancer l'idée d'une police écologique globale.  Selon le magazine Newsweek, présent au forum « Gore semble croire que la seule attitude correcte est d'appuyer sur le bouton "Panique" à toutes les occasions ». Gore demande aux journalistes couvrant le forum, de s'autocensurer et de ne pas citer des faits qui démontreraient que la situation n'est pas si catastrophique, parce que « cela détruirait nos efforts visant à construire une base solide de soutien dans le grand public aux difficiles actions que nous devons entreprendre ». De quelles difficiles actions parle-t-il alors, en 1992 ?

1993 à 2001, Vice-président des États-Unis sous Bill Clinton. 
Al Gore autorise la construction dans l’Ohio d’une grosse unité d’incinération à laquelle il s’était opposé pendant sa campagne.

1997, il opère la plus grande privatisation de l’histoire du pays en bradant des terres fédérales aux compagnies pétrolières pour tripler les réserves de l’Occidental. En outre, il comptait ouvrir la Réserve nationale de l’Alaska sur un immense territoire resté vierge, principalement pour le compte de la pétrolière ARCO, bien connue des lecteurs de La route de Gakona.

2000, malgré une forte mobilisation internationale, il autorise Oxy à effectuer les premiers forages sur les terres sacrées des Indiens U’wa de Colombie.
 


Près de 30 compagnies gazières et pétrolières, BP, Amoco, Enron, Exxon, Chevron... contribuent à sa campagne électorale.Goldman Sachs est l'un de ses fervents soutiens.
Élection présidentielle. Bien que majoritaire en voix et en dépit des recours et contestations consécutifs au comptage des voix en Floride devant la Cour suprême, il est battu par George W. Bush.

2001, Al Gore se reconvertit dans la finance. Sa fortune personnelle, est alors de deux petits millions de dollars.

2003, avec un transfuge de Goldman Sachs, Al Gore créé GIM, Generation Investment Management, un hedge fund fondé sous un statut britannique qui permet une opacité totale des comptes. Sitôt GIM créé,  les fondateurs réunissent 5 milliards de dollars de placements à long terme et mettent fin aux appels de fonds.

Al Gore devient le Conseiller environnemental du Gouvernement travailliste britannique. Il a un pouvoir de persuasion sur les décideurs politiques qui vont favoriser telle ou telle de ses entreprises.

2005, président et co-fondateur de la chaîne télévisée américaine Current TV, destinée à un public jeune et internaute.

2006, Al Gore lance son film à succès « Une Vérité qui Dérange », financé par son ami Jeffrey Skoll, ex président d’Ebay.

2007, conjointement avec le GIEC, Al Gore obtient le Prix Nobel de la Paix et son film deux Oscars. Il reverse le montant de son prix à sa fondation, l'ACP Alliance for Climate Protection.



2006, lors d’une tournée en Australie et à New York, Al Gore appelle à soumettre les foyers domestiques au même système de quotas d’émission que celui mis en place pour les entreprises, système baptisé « Association des hypothèques neutres sur le carbone ».


Al Gore devient un important associé de Kleiner Perkins Caufields et Byers, très grande société de capital risque, dont la fortune provient de startups telles qu’Amazon, America Online, Google, Lotus, Macromedia, Compaq, etc.
Il y est chargé de développer une nouvelle branche verte d’investissements à risques. Il investit également 35 millions de ses dollars personnels dans la société financière à risques Capricorne et est diversement présent dans de nombreux groupes comme Apple ou Google, dont il est un actionnaire important.

Aujourd'hui, Google investit dans le développement durable: associé à Nanosolar en 2006 pour construire la plus grande usine de production de cellules photovoltaïques, dans l’énergie solaire en 2007 après s’être offert deux fermes éoliennes dans le Dakota du Nord pour alimenter ses centres informatiques, avec l’Atlantic Wind Connection (AWC) pour construire plusieurs parcs éoliens offshores, coût total du projet : 5 milliards d’euros. Source J. Godet.

"Al Gore peut compter non seulement sur sa position privilégiée auprès du Gouvernement de sa royale majesté britannique, mais aussi sur les pions qu’il a placés au sein de l’échiquier institutionnel, (...)
Al Gore et Maurice Strong ont placé Timothy Wirth à la Présidence de la Fondation des Nations Unies, le rendant maître de cette organisation qui déverse des milliards dans les pays en développement pour y soutenir des politiques environnementales qui profitent, bien évidemment, aux entreprises d’ingénierie et de fournitures d’équipements soutenues par la manne combinée des hedge funds et des contribuables occidentaux." d'après Développement durable : rappel sur l'histoire d'un concept dévoyé 


D’après le Daily Telegraph et le New York Times, Al Gore serait le premier milliardaire du carbone.

Sources :
Développement durable : rappel sur l'histoire d'un concept dévoyé  
Al Gore au Pays des Mensonges
A propos de l’engouement français pour Al Gore : La vérité sur Al « Carbone »
Al Gore, l’imposteur Par Joëlle Pénochet
Changement Climatique: Les cachotteries de Copenhague



  





 
DÉVOIEMENT ET MARCHANDISATION DE L'ÉCOLOGIE 

1972, Stockholm. L’ONU organise le premier « Sommet de la Terre ». Les travaux préparatoires sont confiés à Maurice Strong qui en sera le Président. 

1972, à l'unanimité, l'assemblée générale des Nations-Unies élit Maurice Strong à la tête du PNUE, ancêtre du Giec. 


1987, Préparé par la Commission pour l’environnement et le développement de l’ONU dont Maurice Strong est un membre influent, le « rapport Bruntland» est, en 1987, le premier document à évoquer sur le mode de la catastrophe l’influence de l’homme sur le climat. Il insiste particulièrement sur « l’effet de serre », dont les méfaits sont à imputer aux consommations d’hydrocarbures et de charbon, et prévoit d’immenses catastrophes pour le début du XXIème siècle. (source) Ce rapport a donné naissance au concept politique global de "développement durable".
 

Fondation Rockefeller, OGM, et climat...
« Mais à l’origine, c’était un refroidissement global, et non un réchauffement global, qui devait constituer le fondement de la promotion du programme OGM. Dans le rapport annuel 1974 de la Fondation [Rockefeller], un symposium fut annoncé sur le thème du changement climatique dont l’intitulé était “Changement climatique, Production alimentaire et Conflit entre nations ».

« Ce symposium interdisciplinaire, organisé conjointement par RF (Fondation Rockefeller) et par des responsables des programmes “Conflict in International Relations”, “Quality of the Environment”, et “Conquest of Hunger”, va rassembler des climatologistes, des scientifiques concernés par la production alimentaire (...) afin d’examiner les implications futures de la tendance au refroidissement global qui est en cours et ses effets sur la production alimentaire mondiale ».
(...)
« Dès qu’il fut décidé par les globalistes qu’un matraquage médiatique au réchauffement climatique servirait plus aisément leurs intérêts qu’une tendance de refroidissement global, ils accélérèrent leur programme avec une grande célérité. » by Jurriaan Maessen, traduction par Liberterre.
On lira dans la Partie 2 ce qu'il en est aujourd'hui .

 1988, Margaret Thatcher met en place un comité spécial, prémisse du GIEC. Objectif : démontrer que le CO2 provoque le réchauffement climatique. S'ensuivront la fermeture des mines de charbon - jugées trop polluantes et peu rentables, au profit de l'énergie nucléaire - et son cortège de luttes sociales et de chômage.

1988, création du Giec. 

1991,  « La crainte d’un conflit nucléaire qui a exercé une pression psychologique considérable (…) est en train de s’estomper. Mais certaines menaces environnementales pourraient exercer la même pression dans l’esprit des peuples ». Rapport de 1991 de la Commission  Trilatérale , Jim MacNeill , Pieter Winsemius , Taizo Yakushiji .Beyond Interdependence: The Meshing of the World's Economy and the Earth's Economy, Oxford University Press Inc, 1992.  On peut feuilleter le livre (en anglais) iciLa préface est de David Rockefeller, l'introduction de Maurice Strong.

1992, Rio de Janeiro, troisième « Sommet de la Terre ». L’écologie pouvant être un business lucratif, Maurice Strong veut unir industriels et environnementalistes. Il invite les associations écologistes à présenter leurs suggestions pour le sommet et les traitent avec beaucoup d’égards. Simultanément, il accorde une place stratégique aux multinationales en nommant son ami le milliardaire suisse Stephan Schmidheiny, conseiller principal pour la préparation du Sommet.  

Depuis, Schmidheiny a créé le World Busines Council for Sustainable Development. Le plus important syndicat de multinationales «vertes». regroupe environ 200 firmes qui s’engagent à appliquer une politique respectueuse de l’environnement, exploitent les filons écologiques et autres subventions payées par les contribuables du monde occidental. 

Célébré mondialement comme un philanthrope écolo, Schmidheiny a fait fortune avec la société de matériaux de construction Eternit. Jugé en 2010 en Italie, il sera accusé d’être le plus grand pollueur à l’amiante du monde. Il aurait sciemment contaminé ou laissé contaminer la ville de Casale où se trouvaient ses usines, provoquant la mort de 2 900 personnes et la contamination de 3 000 autres.

Strong et Schmidheiny recrutent le cabinet de relations publiques Burson-Marsteller (à lire !) dont la spécialité est d’identifier les segments de population qui peuvent être utilisés pour une cause, de les organiser en associations, puis de les utiliser pour défendre à leur insu les intérêts de ses clients.

1996, dans son rapport annuel la Fondation Rockefeller mentionne que: « La Fondation Rockefeller a créé le programme LEAD (Leadership for Environment and Development) afin de cultiver un réseau de professionnels talentueux, en milieu de carrière, provenant de diverses disciplines et divers domaines d’activités, et impliqués dans le développement durable ». 
On verra plus loin comment les membres du LEAD occupent tous des postes stratégiques dans les organismes concernés par le réchauffement climatique. Édifiant.
Lire Jurriaan Maessen, traduction par Liberterre

1997, le Protocole de Kyoto institue un système de permis négociables. Chaque État reçoit des permis de dégagement de gaz à effet de serre qu’il répartit entre ses industries. Les États en développement, qui n’utilisent pas la totalité de leurs permis, peuvent les revendre aux États développés qui polluent plus qu’autorisé.

2000, Chicago. Dans une étude financée par The Joyce Foundation, une fondation à but philanthropique dont un des administrateurs était Barack Obama, et  dont la mission est de "protéger l'environnement, réduire la pauvreté et la violence par armes à feu, assurer une bonne éducation aux enfants, des jobs décents et une véritable démocratie..." germe l'idée de ce qui deviendra trois ans plus tard le Chicago Climate Exchange.
Richard Sandor, déjà créateur des "junk bonds", invente les droits d’émissions échangeables sur le CO2.

2001, Parution du rapport du Giec, très alarmiste quant à l'avenir de la planète. (voir en haut).
 
2002, de nombreuses firmes commencent à investir massivement dans les fondations, fonds, programmes et autres "filières vertes". Les compagnies pétrolières changent leur fusil d'épaule.

Exxon Mobil qui avait dépensé 55 millions pour s'opposer à l'idée d'un réchauffement climatique investit 100 millions de dollars dans le Global Climate and Energy Project (225 millions de dollars).
British Petroleum investit 8 milliards de dollars dans les énergies renouvelables. 

U.S. Climate Action Partnership, USCAP, mêle, entre autres, Alcoa, BP, Environmental Defense, General Electric, feu Lehman Brothers, Natural Resources Defense Council, World Resources Institute, AIG, Alcan, Dow Chemical, General Motors, Johnson et Johnson, Marsh, PepsiCo, Shell, Siemens, The Nature Conservancy, The National Wildlife Federation, Chrysler, Ford...

Goldman Sachs aussi investit dans le "vert" : énergie éolienne avec Horizon Wind Energy, biodiesel avec Changing World Technologies, énergie solaire avec BP Solar...
Exactement le genre d’affaires qui vont prospérer... si le gouvernement oblige les producteurs d’énergie à utiliser de l’énergie plus propre.


 Barack Obama

2003,  ouverture du Chicago Climate Exchange, premier système d'échange de quotas d'émissions de gaz à effet de serre au monde.
Goldman Sachs (3,44 milliards de dollars de profits pour le seul second trimestre 2009) et le GIM d'Al Gore en sont d'importants actionnaires. Parmi les membres, Véolia, BNP-Paribas, Gdf Suez...

Selon réseau Voltaire: les statuts du Chicago Climate Exchange sont rédigés par un administrateur de la Joyce Foundation, un juriste alors totalement inconnu du grand public, Barack Obama.

Maurice StrongRajendra Pachauri et Al Gore ont tous les trois des liens d'intérêt avec le Climate Exchange de Chicago.

L’appel public aux investisseurs est lancé par Al Gore et  David Blood, un ancien directeur de Goldman Sachs.


2004, Londres. Al Gore et ce même David Blood créent General Investment Management, GIM, avec deux autres anciens de Goldman Sachs et Henry Paulson, alors directeur général de Goldman Sachs, qui se retirera lorsqu’il deviendra le secrétaire au Trésor de l’administration Bush
Fonds de placement écologique dont la spécialité est de spéculer sur les marchés de droits d’émission de carbone, le GIM d'Al Gore a  été spécifiquement créé pour profiter financièrement de nouvelles technologies et solutions combattants le réchauffement climatique

2005, le Chicago Climate Exchange lance sa filiale européenne, European Climate Exchange basée à Londres. Quelques membres :  Shell, BP, Fortis, Barclays, Goldman Sachs, Morgan Stanley...
Des filiales s'ouvrent à Montréal, en Chine, en Australie...
 



Le marché du CO2
Les émissions de CO2 étant limitées par la loi, les permis d’émissions deviennent des produits financiers et font l'objet d'un marché. 
Une nouvelle bulle financière est née, totalement fictive, basée sur un gaz...
La particularité de ce marché qui lui confère un attrait spécial pour les spéculateurs, c’est que le contingent sera continuellement diminué par les gouvernements, les crédits de carbone deviendront, année après année, de plus en plus rares, ce qui diminuera d’autant le total des émissions autorisées et en augmentera la valeur. Il s’agit donc d’un marché tout à fait inédit, où il est garanti que la matière première négociable verra son prix monter au cours du temps. 
A condition que les politiques votent les bonnes lois. Et que l'opinion publique marche, sans le savoir, dans la combine.
Le coût de ce marché sera supporté par les populations. En partie au travers des taxes sur le carbone qui s’appliqueront indirectement, mais surtout parce que la bonne santé de ce marché nécessite qu’on interdise les émissions de CO2, autrement dit qu’on limite les activités humaines.
A moins d'utiliser des énergies "propres" dans lesquelles opportunistes et multinationales ont massivement investi.

2006, Gordon Brown, numéro 2 du gouvernement Blair, demande à Sir Nicholas Stern, 2e secrétaire au Trésor de Sa Majesté, d'étudier les enjeux économiques du réchauffement climatique. 
Le rapport Stern, qui prédit un futur catastrophique pour la santé financière des entreprises, est repris par tous les médias et fait l'effet d'une bombe.

2007, Parution du rapport du Giec, encore plus alarmiste que celui de 2001. (voir en haut).

Gordon Brown engage Al Gore comme  Conseiller du gouvernement britannique sur le changement climatique. Plus tard, Gordon Brown avouera vouloir faire de Londres le centre d’un « marché mondial du Carbone ». De fait, Londres domine aujourd'hui le marché du carbone.

2007, sortie du film Une vérité qui dérange de Al Gore.

Le film remporte deux Oscars, et Al Gore un Prix Nobel de la Paix.
Les principales sources de financement du documentaire sont le milliardaire ex-patron d’E-Bay et le GIM d'Al Gore.

Le directeur d’un lycée du Kent conteste la diffusion du film dans le cadre scolaire, l’accusant de faire du lavage de cerveau, et saisit la justice britannique. Le tribunal répertorie une dizaine d’affirmations erronées dans le documentaire mais autorise sa présentation dans les écoles, accompagnée du conseil aux enseignants de mettre en évidence que le film est une œuvre politique qui ne montre qu’un seul point de vue.

La version écrite du film devient un best-seller, les tournées de conférences s'enchaînent (plus de 1000 interventions publiques) ainsi que les concerts Live Earth, ou la formation de jeunes capables de faire des présentations « powerpoint ». Tournée mondiale, Parlement européen, Assemblées Nationales...
Le tout représente une des campagnes de propagande les plus abouties de ces dernières années.

Des bourses d'échanges d'émissions de carbone ouvrent partout dans le monde. On trouvera ici et par pays l'impressionnante liste de celles déjà crées ou à naitre. Sans commentaires.

2007,  la plus importante de ces bourses est européenne : BlueNext, voulue par le gouvernement français et créée à Paris par NYSE Euronext et la Caisse des Dépôts et Consignations. Parmi les membres négociateurs, BNP Paribas, Barclays Bank, JP Morgan, Cargill le semencier rival de Monsanto, Citigroup, EDF, Fortis, Morgan Stanley, Natixis, Total, Shell...

2007, le Grenelle Environnement, organisé en grande partie à l'initiative de la Fondation (de) Nicolas Hulot, promoteur d'une Taxe carbone. Al Gore est invité. De nombreux engagements sont pris, mais des critiques s'élèvent: Site du Contre-Grenelle.
« Et si le Grenelle de l'environnement constituait une pure et simple supercherie ? »  Le Canard enchaîné, 10 octobre 2007.
Les impostures du Grenelle de l'environnement.

2009, sortie du film Home de Yann Arthus-Bertrand.
 

Plus modéré dans son ton, images superbes, tutoiement amical, la responsabilité du désastre porte encore sur les individus en général. Home est diffusé gratuitement et mondialement deux jours avant les élections européennes (plus de 150 millions de spectateurs).

« Quand Jean-Louis Borloo demandait aux préfets de faire la promotion de "Home" »  
Peu avant le début des élections européennes, Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie, demande par courrier aux préfets de région de veiller à la diffusion sur leur territoire, du film Home, de Yann Arthus-Bertrand, "un appel à la prise de conscience écologique en matière de réchauffement climatique" selon lui. Une copie du film accompagne le courrier. Le Monde du 22 juin 2009.

2009, Élections européennes. Les Verts obtiennent un score sans précédent. L'ensemble des voix écologistes représente près de 20 % des suffrages exprimés.

2009, sortie du film Le syndrome du Titanic de Nicolas Hulot.
"Ce film est davantage un appel à la raison et un acte politique qu'un documentaire sur la crise écologique. D'ailleurs, la "belle nature sauvage" est la grande absente..." Nicolas Hulot.

Le Je de la voix off accentue l'identification, la prise de conscience et la responsabilité individuelle. Si Nicolas Hulot pointe les dérives du "modèle économique dominant", il invite aussi les politiques à instaurer une Taxe carbone, qui touchera principalement les individus.

Il ne s'agit pas ici de remettre en question les constats exprimés dans ces films, bien évidemment leurs auteurs ont raison : quelque chose doit changer. Mais les trois films, basés sur l'émotion qu'ils ne manqueront pas de déclencher sur le public, décrivent un futur apocalyptique, appuient sur les peurs et la culpabilité de chacun, et diffusent un message en forme d'ultimatum pour obtenir une adhésion inconditionnelle des populations à l'idéologie écologique.
Or l''idée de base des écologistes a lentement dérivé. La responsabilité des États a été oubliée, celle des multinationales occultée, tandis que celle des individus est stigmatisée : vous et moi sommes fautifs et, par la taxation, par le marché, et par la réglementation, nous devrons réparer nos torts et payer.




Le dogme d'un réchauffement climatique global causé par l'homme s'impose.
L'opinion publique adhère massivement à l'idée d'un réchauffement climatique anthropique.
Les ONG se mobilisent. Climate Action Network CAN, rassemble près de 500 ONG dans 80 pays, qui œuvrent comme des lobbyistes pour  promouvoir, auprès des gouvernements, des entreprises, des particuliers, l'idée qu'il faut réduire les effets de l'homme sur le climat.
 
Mais des voix discordantes s'élèvent, les méthodes et conclusions du Giec sont contestées par des scientifiques réputés.
Pourtant les médias continuent de promouvoir massivement la version du Giec.

Oubliant leur rôle premier, les journalistes des médias "de référence" se font partisans, parfois fanatiques. Voir: Quand la guerre du climat franchit la ligne j@une. Une émission d'Arrêt sur images. Avec les journalistes Sylvestre Huet de Libération et Sophie Verney-Caillat  de Rue89. On comprend mieux pourquoi on n'y comprend rien... Affligeant.
Entre  "Réchauffistes" et "Sceptiques", la bataille fait rage. 
Allègre et les climato-sceptiques : comment ils nous manipulent 
Une démission qui ne mâche pas ses mots. La science et l'argent.
Peu à peu, et grâce à  Internet, il n'est plus possible d'ignorer les "Climato-Sceptiques", qui  peuvent désormais se faire entendre.

Vincent Courtillot face à Jean Jouzel membre éminent du GIEC.  A voir !



2009, un piratage d’emails dans un centre de recherches en Angleterre montre que des données du Giec ont été falsifiées et créé un «Climategate».  

2009, Marché européen du carbone : fraude incroyable de 5 milliards d’euros :
"Depuis mi-2008, les transactions sur les droits d’émissions de CO2 dans l’UE ont fait l’objet d’importantes fraudes à la TVA : 5 milliards auraient été détournés ! Une perte énorme pour les administrations fiscales… " La suite  ici.

2010, Carbonegate : défendre le climat ça peut rapporter gros, article de Charlie Hebdo. 8 sept. 2010
Comment le crime organisé s'empare du marche "vert". A lire !




Discours du Président de la République au Sommet sur le climat à l'ONU, New York. 22 sept 2009.

Le doute n'effleure pas les politiques
De nombreux gouvernements s'engagent à lutter vivement contre la pollution et le CO2, à l'aide de subventions, incitations, défiscalisations mais aussi de taxes, régulations et autres impôts divers.
Jusque dans les années soixante, le papier, le verre et autres matières étaient rachetées aux particuliers pour être recyclées. Aujourd'hui ce sont les particuliers qui payent pour ce même recyclage. 
A titre d'exemple :
l’Ecotaxe, payée par les ménages à chaque achat d’un appareil électrique ou électroménager. On visionnera où finissent parfois nos téléviseurs et les parcs informatiques de certaines entreprises internationales: Accra, poubelle électronique de l'Occident, France 24.

Dans la Taxe carbone, prônée par Nicolas Hulot et rebaptisée Contribution Énergie Climat, les ménages acquitteraient entre 50 et 60% de la contribution. Certaines entreprises, certains secteurs industriels en seraient exonérés ou bénéficieraient de mesures dérogatoires ou d'incitations fiscales. Jugée trop injuste, elle est retoquée. Jusqu'à quand ?

Le 5 novembre 2009 la Commission Européenne Environnement accorde à des industries ultra polluantes 100% de leurs quotas d’émissions gratuitement. Ici.

Herman Van Rompuy, futur Président européen, explique aux membres du groupe de Bilderberg que les esprits mûrissent parmi les dirigeants européens en faveur d'un impôt "vert" propre à l'Union européenne, afin de réduire les contributions financières des États-membres. Rtbf : Ici.

2009, Sommet de Copenhague, annoncé à grand tapage comme celui de la dernière chance, (pour le climat, mais aussi pour le business : pas de traité = pas d’échanges de droits à polluer) aucun accord global n'est trouvé : c'est l'échec. 





Les cours du carbone
" La crise économique provoque une baisse d’activité chez les producteurs d’énergie, les cimentiers, les sidérurgistes,… ce qui engendre inéluctablement une chute de leurs émissions de CO2. La demande de «droits à polluer» suit donc le même chemin, et les cours du carbone baissent.(...)
Si le prix du carbone n’est pas élevé, c’est un danger immédiat pour les investissements dans les énergies renouvelables et les technologies vertes. (...)
Certains experts plaident désormais en faveur d’une réforme. (...)
D’autres, notamment au sein d’ONG, dénoncent la logique libérale du système et l’apparition d’un nouveau créneau spéculatif qui rappelle, selon eux, le fonctionnement des marchés financiers ou le gonflement de la bulle Internet de la fin des années 1990." Ici : Le marché du carbone remis en cause par la crise économique.


Cours du carbone:
été 2008 : 30 €
février 2009 : 9 €
avril 2009 : 13 €
octobre 2010 : 15€
Lire aussi ici Bilan critique
Fondé en 2007 conjointement par NYSE Euronext & la Caisse des dépôts, BlueNext la bourse de l’environnement française destinée à la financiarisation des marchés du carbone a cessé toutes ses activités en décembre 2012 en raisons de l'absence d'autorisation pour gérer la vente de quotas de C02  et des lourdes fraudes à la TVA dont la responsabilité a incombé à l'entreprise,






D'où proviennent les fonds qui alimentent ce marché ?
Selon Jean-Michel Bélouve in Développement durable : rappel sur l'histoire d'un concept dévoyé (extraits, lire l'article en entier) :
Note : Jean-Michel Bélouve est proche de mouvements libéraux ou néolibéraux, (dont l'extraordinaire Liberté Chérie, gasp !)  idées que nous ne partageons pas, il nous semble cependant que son opinion mérite d'être prise en considération. Or donc :

"Les Hedge Funds drainent les capitaux de riches épargnants, de fonds de pension, d’États et d’ONG. Ces entreprises ne s’adressent pas à l’épargne publique, mais recueillent leurs fonds au sein des réseaux de leurs fondateurs ou dirigeants. Ces fonds prolifèrent dans les pays dont la législation est favorable à ce type d’entreprises : USA, Grande Bretagne, Suisse et paradis juridiques et fiscaux.
A titre d'exemple :
Aux USA, 200 d'entre eux se regroupent au sein du CERES, association corporatiste des financeurs du développement durable. Le CERES abrite une sous-structure, l’INCR (Investors Network for Climate Risk) qui cible plus particulièrement les investissements destinés à lutter contre le réchauffement climatique ou à s’y adapter.



CERES et INCR se livrent à un lobbying forcené auprès des instances gouvernementales. Ils sont particulièrement actifs auprès du Sénat américain, pour convaincre de voter les projets de loi qui favorisent leurs projets. Ils soutiennent financièrement des campagnes de propagande sur le thème de l’alarmisme, financent des associations et fondations environnementales. Ils investissent dans toutes sortes d’activités : éoliennes, biocarburants, photovoltaïque, séquestration du carbone, plantations forestières, voitures électriques, nouvelles technologies d’accumulateurs…  
Les capitaux qui leur sont confiés atteignent, selon leurs dires, plus de dix trillions de dollars : US$ 10.000.000.000.000  ! Aux apports qu’ils font en fonds propres, s’ajoutent des prêts bien plus importants encore, afin de créer un effet de levier qui multiplie les profits…en cas de succès, mais ruinent l’affaire en cas d’échec.
Ainsi, les filières d’affaires vertes bénéficient d’une double source captive de financements. Les Hedge Funds sont dirigés par des leaders qui prennent peu de risques personnels et investissent un argent qui leur est confié dans l’espoir de fortes plus-values à long terme. Les banquiers accroissent cette manne par des prêts dont les montants dépassent très largement les capitaux propres apportés par les Hedge Funds. L’autre source captive vient des réglementations, taxations et subventions qui profitent exclusivement à ces secteurs économiques verts. En imposant un taux minimum de biocarburants dans l’essence, les États créent un marché protégé dans lequel s’engouffrent des opportunistes. Des subventions sont accordées aux agriculteurs de la filière et aux unités industrielles qui produisent éthanol et diester. Ce sont souvent les mêmes qui sont à l’origine des lois et à la direction des affaires.

A côté des Hedge Funds, on trouve les grandes banques, dont certaines ont investi le patrimoine confié par leurs clients dans des  investissements environnementaux. Goldman Sachs, Merryl Lynch et feu Lehmann Brothers parmi les plus actifs. Plusieurs grands établissements bancaires français ont également développé leur secteur d’investissements environnementaux.

Non contente de bénéficier du concours des pouvoirs publics, pour ne pas dire de leur connivence, toute cette finance s’appuie sur la publicité qu’une propagande médiatique assourdissante diffuse à propos de l’effet de serre, du climat et des catastrophes qui menacent l’humanité. Elle s’appuie notamment sur les réseaux d’associations et d’ONG. C’est ainsi qu’Al Gore a créé l’Alliance for Climate Protection, et que son GIM s’appuie sur nombre de partenaires associatifs dont la propagande est financée par des dons publics et des subventions. "




Quels sont les risques ?
(Même source que ci-dessus.)
" Ce « développement durable » n’est, finalement, que l’enfant d’un savant marketing politique. On crée les besoins en alertant les opinions publiques sur une menace. La promotion de la menace est essentiellement alimentée par des fonds publics ou des dons. Il s’ensuit le développement de marchés factices où l’offre est bâtie grâce à la générosité forcée des contribuables et à la confiance de gens qui donnent aux associations ou placent leur économies. La demande est dopée par la manne publique, et contrainte par la taxation des produits concurrents ou par des obligations et interdictions.
Mais une telle économie est bien fragile. Ces gens là financent leurs affaires avec de l’argent qui ne leur appartient pas, et donc qu’ils n’utilisent pas en bons pères de familles. L’escroquerie et la corruption y sont pratiques permanentes. Les théories bâties autour du changement climatique lui-même sont des escroqueries, fondée sur la perversion de la science, et qui ne dureront que tant que la propagande forcenée masquera la réalité aux populations. Bien des réalisations industrielles n’ont résulté que d’effets d’aubaine de la part d’entrepreneurs abusés par des publicités fallacieuses et fascinés par le miroir aux alouettes des subventions.
Aujourd’hui, 70% des usines américaines d’agro-carburants ont fait faillite, certaines ayant définitivement fermé. Il s’est produit deux fois plus de panneaux photovoltaïques dans le monde en 2008 qu’il ne s’en est vendu, et les prix s’effondrent. Des investissements colossaux ont été consacrés à développer une offre industrielle de séquestration du carbone dont personne ne veut, car cette technologie augmente de 60% le prix de l’électricité produite à partir du charbon. Pauvres instituteurs new-yorkais ou travailleurs de l’acier dont les fonds de pension sont investis dans ces échecs industriels ! Aussi Angela Merkel et Barack Obama projettent de rendre obligatoire la séquestration du carbone, ce qui ne fera, s’ils persistent, que ruiner leurs industries nationales dépendantes de l’électricité."



 ici
Les bienfaits du réchauffement climatique :
Désormais sensibilisés aux désastres de la pollution, de nombreux particuliers, organismes ou entreprises prennent des mesures ou s'engagent dans une meilleur gouvernance écologique.
A titre d'exemples :
• Le Costa Rica vise à atteindre la neutralité climatique d'ici 2021, pour les 200 ans de son indépendance.
• La ville de Växjö en Suède a décidé de ne plus avoir recours aux combustibles fossiles.
• A Rizhao, en Chine, près de 100% des logements urbains sont équipés de chauffages solaires.
• Le plan climat d’Ivry/Seine vise à réduire de 10% les émissions de gaz à effet de serre de la ville d’ici 2014.
• L'entreprise Toyota Motors Europe s'est engagée dans la mobilité durable en visant l'objectif "zéro
émissions".
• L'ONG française Planète Urgence compense l'ensemble des émissions émises au cours de ses opérations sur le terrain en réalisant des projets de reforestation dans les pays en voie de développement.
Source :  PNUE, l'agence des Nations Unies qui pilote l'ensemble des questions relatives à la réduction des émissions des gaz à effet de serre.

Le particulier écologiste soucieux d'économiser l'énergie de sa planète pourra toujours investir dans l'achat d'une petite éolienne domestique. Production : 2 kwh, soit la consommation d'un séchoir à mains électrique. Heu... combien de séchoirs à mains électriques en service dans les toilettes publiques et les stations-services de toute l'Europe ? Bon, c'est un gag.

L'entrepreneur non-écologique pourra toujours continuer à polluer dans sa grosse cylindrée, défiscalisée : 
16 000 euros/an d'économie. Manque à gagner pour l'État (le citoyen lambda, donc) = 40 millions d'euros/an.
Bruxelles et la niche fiscale des 4x4 d'entreprises.

Hiver 2010-2011,  à venir : la Commission européenne devrait allouer gratuitement de nouveaux quotas d'émissions aux secteurs exposés à la concurrence internationale.




" Bon, vous pourriez dire, quelle importance ? Si le cap-and-trade [régulation par les gouvernements des quotas d'émissions de gaz à effets de serre] réussit, ne serons-nous pas tous sauvés de la catastrophe du réchauffement global ? Peut-être – mais le cap-and-trade, vu par Goldman Sachs, est juste un impôt sur le carbone bâti de telle façon que des intérêts privés en collectent le produit. Au lieu d’imposer simplement une taxe gouvernementale  sur la pollution par le carbone et obliger les producteurs d’énergie sale à payer pour la pollution qu’ils engendrent, le cap-and-trade va permettre à une petite tribu de Wall Street de se goinfrer comme des porcs en transformant encore un autre marché de matière première en système de collecte privée d’un impôt."  Goldman Sachs - La grande machine à bulles


Le président Barack Obama s'est engagé à faire réduire les émissions de gaz  à effets de serre des États-Unis de 17% par rapport à leurs niveaux de 2005 pour 2020.
Mais le Congrès américain n'a pas réussi à voter une loi pour lutter contre le réchauffement climatique.
Goldman Sachs a déjà dépensé des fortunes en lobbying et veut cette loi.
L'UE s'est en revanche dotée d'une législation contraignante pour réduire ses émissions de gaz a effet de serre de 20% en 2020 et se dit prête à porter cette effort à 30% si les autres grands pays émetteurs font un effort comparable. AFP – 21 sept. 2010

Prochain rendez-vous : Sommet de la Terre en 2012.

Sources :
Changement Climatique: Les cachotteries de Copenhague
Développement durable : rappel sur l'histoire d'un concept dévoyé


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POUR ALLER PLUS LOIN
Note : les références ci-dessous ne reflètent pas forcément les opinions de l'auteur.


Du même auteur,  Développement durable : rappel sur l'histoire d'un concept dévoyé par Jean-Michel Bélouve, dont sont tirés de nombreux passages de ce post.
Du même auteur et pour tout comprendre sur le marché des émissions de CO2 lire ici en milieu de page.
Pensée unique  de Jaques Duran, ex-Directeur de Recherche du CNRS et "Climato-Sceptique". Voir aussi ses liens.
Le blog de Sylvestre Huet Journaliste "Réchauffiste" à Libération.
Le prétexte climatique par Réseau Voltaire
Goldman Sachs - La grande machine à bulles : sur Goldman Sachs et le marché du carbone (bulle 6).
La traduction (merci à celui qui s'y est collé) d'un article du journaliste d’investigation Matt Taibbi, magazine Rolling Stone juillet 2009 et qui a fait pas mal de bruit aux États-Unis. A lire absolument !
"A la place des dérivés de crédit ou des CDO ou des options sur le pétrole, les crédits de carbone sont le nouveau jeu à la mode – un marché de mille milliards de dollars [par an ! note de l'auteur de ce post] en plein essor, qui existe encore à peine, mais qui existera si le Parti Démocrate, qui a reçu 4.452.585 $ de ce marché lors de la dernière élection, se débrouille pour créer une nouvelle bulle de matières premières qui fera trembler la Terre, déguisée en « plan environnemental »


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En réponse générale aux questions de lecteurs :

Bien sûr, beaucoup de ces ONG ou entreprises ont une réelle motivation écologique, saine, sincère et nécessaire.
Bien évidemment j'estime qu'il est grand temps de s'attaquer à toutes les formes de pollution ! Mais peut-être pas à n'importe quel prix et surtout pas avec n'importe quel moyen (cf. les post précédents ou la géoingénierie).

Le réchauffement climatique, oui ou non ?
Vu d'un balcon parisien, et noyé sous le flots des controverses, j'avoue n'en savoir fichtrement rien.
Le réchauffement climatique causé par l'homme ?
Dans l'infernale bataille de courbes, de chiffres, d'erreurs et de mensonges des uns et des autres, d'où aucune vérité scientifique ne semble triompher, et où les enjeux financiers sont démontrés, le doute s'est installé.

Chacun se fera sa propre idée.

Les liens d'intérêts ?
Oui, ils existent, indéniablement. A venir dans la deuxième partie.

On ne manquera pas de lire les commentaires des visiteurs.