13 avril 2010

MANIPULATIONS DU CLIMAT



Chapitre 24

    Après la Seconde guerre mondiale, Russes et Américains rivalisent pour tenter de changer le climat. Des modifications climatiques par ensemencement des nuages ont lieu depuis 1948...

chroubigné par SupaHumanDignity
 

MODIFICATIONS DU CLIMAT

Depuis toujours les hommes ont tenté de modifier le climat.
A l'échelle de la planète, le Weather Modification Programme de l’Organisation météorologique mondiale, existe depuis 1975. Du 22 au 24 mars 2010, s'est tenu à Abu Dhabi le Meeting of the Expert Team on Weather Modification Research. Plus de quarante pays appliquent des programmes de  modifications climatiques, principalement par l'ensemencement des nuages. Généralement on projette de l’iodure d’argent, de la neige carbonique ou des cristaux de sel par épandage aérien (voir post sur les chemtrails). Ces programmes nécessitent souvent au moins trois avions pour chaque opération.
Les bénéfices restent aléatoires. L’Afrique du Sud a obtenu de très bons résultats, le Burkina Faso aussi, le Kenya a abandonné. Victime de la sécheresse, le Mali a accusé le Niger de lui voler sa pluie. Malgré des résultats encourageants, les scientifiques restent prudents et partagés sur l’efficacité de ces procédés. Certains produits chimiques sont sans danger, d’autres, poudre de ciment, composé du plomb, polymères, sels de baryum ou poudre d’aluminium seraient très nocifs. L’aluminium est un neurotoxique fortement suspecté de favoriser l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Le baryum est hautement toxique...

Faire la pluie et le beau temps 1/4



MANIPULATION DU CLIMAT A USAGE CIVIL

France
Chlorure de calcium et de sodium (produits naturels)...
Trouvé chez SupaHumanDignity.

USA
En 1949, New York manque d’eau, les réservoirs de la ville sont vides. Des pluies artificielles les remplissent…(!?)

Rapport de la Commission sur la Pollution Environnementale
Comité Consultatif Scientifique du Président Jonhson. En 1965, on préconisait déjà de répandre des particules dans l'atmosphère.
L’Atmospheric Modification Program de l’agence fédérale américaine NOAA a débuté en 1979 pour finir en 1993.
Environnement : la CIA sur le front climatique, une enquête vidéo de Mounia Ben Aïssa, France 24.


La machine de la NASA pour fabriquer des nuages :


Canada
Des ondes...
Et l'ancêtre de HAARP ?

Laval Gagnon, le coordonnateur régional de Radio-Québec, a publié, en 2003, dans le périodique marginal "À cause", aujourd'hui disparu, un reportage sur le sujet. Il avait ainsi décrit ainsi l'expérience: "En 1976, un faisceau d'ondes électromagnétiques est envoyé depuis une station scientifique en Antarctique, vers la haute atmosphère, pour être redirigé vers une station de captation au Lac-Saint-Jean. Il s'agit des prernières expériences américaines de transmission d'énergie, qui vont mener aux expériences actuelles de contrôle du climat par ensemencement de l'ionosphère, afin de modifier les champs magnétiques terrestres... "
La population régionale se souvient davantage des "machines à pluie", dont les autorités ont systématiquement nié l'existence.. .du moins jusqu'en 1965 lorsque René Lévesque, alors ministre des Richesses naturelles, a résumé, à l'Assemblée nationale, une analyse sur le degré d'efficacité des techniques de précipitations artificielles. Lire ici.

Opération Parapluie : ce projet de production artificielle de pluie dans la région du lac Saint-Jean au Québec (mené par des scientifiques américains) a réussi au-delà des espérances. Des mères de familles inquiètes ont signé des pétitions réclamant au gouvernement des vitamines pour leurs enfants à cause du manque de soleil. La production artificielle de pluie au Québec semble avoir cessé depuis 1965. D’autres expériences ont eu lieu en Ontario, en Alberta et à Terre-Neuve.

Vénézuela
Un "rayon"...
 "Chavez veut faire avorter les nuages, un vieux fantasme" pseudo-article d'une journaliste qui ne connait pas son sujet et tente de faire passer Chavez pour un demeuré. Lorsqu'on a la chance de pouvoir interviewer un responsable de Météo-France on pose au moins les bonnes questions. Il parait que la jeune dame donne des cours de journalisme. Misère... sur Rue89

Thaïlande
Sel broyé et préparation spéciale du Roi...
    "For the past month, planes from many airfields around Thailand have daily been flying out for a mission of great importance to Thailand, the war on drought, the worst in the Thai Kingdom since more than seven years.Those Thai airplanes carry a payload of rainmaking chemicals, prepared to a special formula by the King of Thailand, King Bhumibol Adulyadej, who has taken personal command of the whole rain-making operation. Pilots and crew-members from Thailand's rainmaking force, called Royal Rain Makers in Thailand, wear uniforms with the words "Cloud Attacker" on the shoulder patches of their flight jackets." La suite ici. Et un petit spot pour expliquer aux  citoyens
 
Royal rainmaking in thailand par pat2san
 
Russie
Du ciment... 
"La veille du jour de l’indépendance nationale (le 12 juin), les autorités russes avaient décrété que rien ne devait venir troubler la fête. Pas même la météo. Décidés à chasser l’humidité, douze avions cargos se sont envolés dans le ciel moscovite. A leur bord, iodure d’argent, azote liquide et poussière de ciment pour disperser les nuages.Le largage ne s’est pas déroulé tout à fait comme prévu : un sac de 25 kg de ciment ayant refusé de se désagréger. Il est venu s’écraser sur une maison de banlieue, creusant un trou de presque 1 mètre de diamètre dans le toit. Par chance, il n’a fait aucune victime. Mais la propriétaire, qui a refusé les 50000 roubles (1300 euros) offerts par l’armée, a porté plainte." Juin 2008. Ici.
Pour le sommet du G8 en juillet 2006 à Moscou, le président Poutine a envoyé des avions militaires déclencher les pluies au-dessus de la Finlande pour garder ses invités au sec.

Tchernobyl...


Chemtrails l'explication officielle des Russes par Enki_iz_Back

Japon  
Pluie artificielle au Japon JT 13H - 21/09/1962 - 01min INA

Chine
Au canon...
Afin d’éviter que la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques du 8 août 2008 ne se déroule sous les trombes d’eaux, fréquentes en cette saison, les Chinois veulent modifier le climat au-dessus de Pékin. 
Le Programme de modification météorologique en Chine existe depuis 1958, emploie plus de 32 000 personnes et dispose de 7 100 canons, 4 991 lance-fusées spéciaux et d’une trentaine d’avions. Il s’agirait du plus grand programme de météo artificielle au monde, de 60 à 90 millions de dollars par an. Entre 1999 et 2006, 250 milliards de tonnes de pluie auraient été fabriquées. Le 11e Plan quinquennal chinois prévoit la production artificielle de 50 milliards de mètres cubes de pluie par an. D'après Courrier International n°874-875-876 - 2 Aout 2007

Neige provoquée artificiellement sur Pékin. Novembre 2009.
"Nous ne manquons pas une occasion de provoquer des précipitations depuis que Pékin souffre d'une sécheresse persistante" a déclaré Zhang Qiang, directeur du Bureau de Pékin pour la modification du climat.
Les météorologues chinois provoquent des pluies depuis des années en injectant des substances chimiques dans les nuages.

photo AP
Cette fois on dirait que l'ingénieur météo a trop pesé sur le piton...

Les Chinois encore, à fond sur les pluies dans le Guangxi : Chine nouvelle, 1mn30 après le début du reportage. 2 avril 2010.

Brésil
De l'eau potable...
Pour arroser les régions semi-arides, comme celle du Nordeste, les autorités utilisent des avions chargés d’aller bombarder les nuages. Les munitions ? De simples litres d’eau potable projetés sur des nuages suffisamment chauds pour les transformer en eau de pluie.
Le procédé est totalement naturel et aucun produit toxique n’est ajouté à la cargaison des gros appareils. L’ingénieur brésilien à l’origine de la découverte estime - après plusieurs tests réussis - qu’un seul litre d’eau potable bombardé peut générer 500 000 litres de pluie. Ici.

On notera :  les médias nous informent sur les pratiques de modifications du climat de ces pays "exotiques", mais qu'en est-il des pays occidentaux et des USA ? Pas de nouvelles...


MANIPULATION DU CLIMAT A USAGE MILITAIRE
Faire la pluie et le beau temps 2/4

Vietnam
Opération Popeye : de mars 1967 à juillet 1972, pour ralentir les soldats vietnamiens, les militaires américains ont ensemencé les nuages afin d’allonger la durée de la mousson sur le Nord-Vietnam, spécialement sur la piste Ho Chi Minh utilisée pour ravitailler les troupes ennemies. "Pluies artificielles au Vietnam" JT 13H - 05/07/1972 - 3min INA

USA
Projet Stormfury : commencé en 1961 par les militaires américains, avait pour but de modifier les cyclones par ensemencement des nuages.

Air Force 25. Un rapport intitulé « Weather as a Force Multiplier : Owning the weather in 2025 », publié en août 1996. Les militaires américains y expliquent qu’ils veulent maîtriser le climat d’ici 2025.
 Figure 3-2. The Military System for Weather-Modification Operations.

« SPACECAST 2020 », commandé en mai 1993 par le chef d'état-major de l'U.S. Air Force afin d'identifier et développer les concepts technologiques et les systèmes dont les États-Unis auront besoin pour maintenir leur supériorité dans l'air et dans l'espace au 21ème siècle. On trouve dans ce rapport une section consacrée à un système nommé « Weather C3 System » et défini comme suit :
« A counterforce weather control system for military applications. The system consists of a global, on-demand weather observation system; a weather modeling capability; a space-based, directed energy weather modifier; and a command center with the necessary communication capabilities to observe, detect, and act on weather modification requirements. »
Que faut-il entendre par « directed energy weather modifier » basé dans l'espace, ou par « act on weather modification »? Nous n’en saurons pas plus. La description du système est donnée dans la partie Counterforce Weather Control du Volume II de ce rapport, l'une des cinq parties « classified » du rapport « SPACECAST 2020 ».  in La Convention ENMOD et le Programme HAARP  (pdf) : enjeux et portée. Par Luc Mampaey, chercheur au GRIP, 12 juin 2008

 
RÉGLEMENTATION
 Le 10 décembre 1976, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une « Convention sur l’interdiction d’utiliser des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles », dite Convention ENMOD.

Coordonné par le Bureau de la météorologie du gouvernement australien, le Cloud Seeding Research Symposium s’est tenu du 7 au 9 mai 2007 à Melbourne en Australie. Les intervenants venaient d’Australie, du Japon, d’Israël, d’Afrique du Sud, des États-Unis...Une partie du programme abordé était :
– What is known and agreed ;
– What is known but not agreed ;
– What is unknown....


QUEL RAPPORT AVEC HAARP ?
Interview de Bernard Eastlund, père de HAARP, et explication de ce qu'est HAARP :
Faire la pluie et le beau temps 3/4


LA GÉOINGÉNIERIE
Le terme "géo-ingénierie" est utilisé pour désigner des projets scientifiques visant à modifier le climat et l’équilibre énergétique terrestre pour lutter contre le réchauffement climatique. La géo-ingénierie divise la communauté scientifique : de nombreux climatologues redoutent les possibles effets secondaires de cette forme de "climatisation" de la Terre. 

Et en ces temps d' "urgence climatique", l'heure n'est plus aux demi-mesures. Si certains projets relèvent du simple bon sens ou d'une hygiène à minima de la planète, d'autres frisent le grand n'importe quoi. 

Faire la pluie et le beau temps 4/4

Les plus intéressés des visiteurs  visionneront :
La conférence de Ken Caldeira (mauvais parleur)  : Stratégies pour la stabilisation du climat... janvier 2008

Même ressort basé sur la peur, mais pas de panique, nous avons les solutions... Conférence de David Keith (bon parleur) - New York - septembre 2007. A voir absolument.

Du dérèglement climatique ou des solutions pour le combattre, on peut se demander ce que l'on doit redouter le plus. 

Écran solaire global
Edward Teller, un des pères de la bombe atomique, conseiller de l’administration Reagan et fervent défenseur du projet Star Wars, suggère qu’une bonne méthode pour comprendre la composition des planètes serait de les faire exploser pour analyser les gaz et les retombées. Edward Teller était le modèle de Stanley Kubrick pour son film Docteur Folamour. En 1997, au 22e Séminaire international des urgences planétaires à Erice en Italie, il a proposé de créer un « écran solaire global » en relâchant dix millions de tonnes de particules réfléchissantes d’oxyde d’aluminium dans l’atmosphère...

Un million de tonnes de soufre dans l’atmosphère
En cas d’urgence, pour lutter contre le réchauffement climatique, le chercheur néerlandais Paul Crutzen, soixante-douze ans, prix Nobel de chimie, propose de larguer un million de tonnes de soufre ou de sulfure d’hydrogène dans l’atmosphère. Une idée déjà émise il y a trente ans par le scientifique russe Mikhaïl Budyko.

Cibler le soleil : écran total
Le concept est aussi simple que mégalo. Il s’agit de placer entre le soleil et la terre (à 1.5 millions de kilomètres pour éviter l’attraction terrestre) un bouclier réflecteur qui ferait office de filtre.

Lâcher des sulfates dans l’atmosphère
C’est en observant les conséquences des éruptions volcaniques (notamment celle du Pinatubo) que les scientifiques ont réalisé l’effet d’écran produit par les particules sulfatées en suspension dans l’athmosphère. Jay Michaelson propose de profiter de l’aubaine « en autorisant la circulation d’avions sales » qui laisseraient derrière eux les dites particules en suspension. Des rumeurs conspirationnistes accusent les trainées blanches laissées par les avions d’avoir commencé le travail d’épandage atmosphérique. Chemtrails ?

Agir sur les pets des animaux d’élevage
Les animaux d’élevage sont d’importants émetteurs de méthane, l’un des gaz à effet de serre les plus répandus et redoutés. Si on a un temps caressé l’idée de récupérer le gaz à la « sortie » des moutons, la science opte désormais pour une production de flatulences propres. L’observation des Kangourous par des laboratoires Australien à permis d’isoler une bactérie qui optimise la digestion, supprimer le méthane et réduit le coût de l’alimentation.

Un sac isotherme pour protéger la glace
 La solution de la couverture a été élaborée en 2005 par des chercheurs de l’université d’Innsbruck. Grâce à un textile non polluant qui augmente la réflexion des rayons du soleil, il est possible de réduire de 60% la fonte des neiges éternelles sur une année. Les scientifiques ciblent les zones plus exposées car le vent et le relief interdisent souvent une couverture complète. La solution n’emballe pas tout le monde : à 3 euros le m² de couverture, on atteint vite des fortunes pour des glaciers qui font facilement plus de 200 hectares, dans les alpes françaises par exemple. 

Une architecture réfléchissante pour un monde réchauffé
Dans la perspective de villes changées en micro ondes par le réchauffement climatique, des urbanistes écolos envisagent de peindre en blanc les toits et façades de la plupart des bâtiments, comme on le fait par exemple autour de la méditerranée. Le Ernest Orlando Lawrence Berkeley National Laboratory (LBL, Californie), L’université de Columbia à New York, ou encore le spécialiste du climat Hashem Akbari ont établit qu’une telle mesure, appliquée à 100 des plus grandes villes du monde, pourrait éviter la production de près de 50 mégatonnes de gaz à effet de serre.


Puits de Carbone
Le recours au « puits de carbone » est déjà connu du grand public et exploité par certaines entreprises gazières en mer du nord : cette pratique est l’une des pistes d’action concrète poursuivie par le gouvernement français, souligne Regis Meyer de la mission interministérielle de l’effet de serre. Mais les « puits de carbone » connaissent des formes diverses. 

Arbres OGM
Depuis plusieurs années, la Chine ou les États-Unis tentent d’augmenter la capacité d’absorption de leurs forêts en plantant des arbres génétiquement modifiés pour fixer plus de CO2, un plan déjà pris en compte lors du protocole de Kyoto. Une autre piste explorée vise à démultiplier les algues pour favoriser l’absorption naturelle du carbone dans les océans. 

© J. MacNeill 2006 trouvée ici
Bateau qui fabrique des nuages 
Le catamaran imaginé par Stephen Salter pompe de l'eau de mer et rejette de la vapeur d'eau qui se transformera en nébulosité réfléchissant les rayons solaires. Des milliers de ces usines à fabriquer les nuages navigueraient sur l'océan mondial et rafraîchiraient l'atmosphère.

Algues au fer
L’institut MBARI en Californie tente à ces fins depuis 2002 (projet SOFEX Southern Ocean Iron Experiment), de fertiliser les fonds marins à l’aide de limaille de fer. Cependant l’impact de la production de ce fertilisant implique un dégagement de CO2 supérieur à ce que les algues pourraient absorber. En outre, On ne maitrise pas suffisamment les conséquences d’une telle fertilisation sur les autres espèces marines, et une prolifération de bactéries nuisibles (produisant du NO2, un gaz bien pire que le CO2) est à craindre. Enfin des doutes persistent quant à la capacité des océans à stocker durablement le CO2.

Bateaux pour agiter les mers
John Latham du Centre national de recherche atmosphérique du Colorado, propose de lancer des centaines de bateaux pour agiter les mers, et stimuler les phénomènes naturels de création des nuages. Il propose également de faire appel à des canons géants dont dispose la marine américaine. D’après lui, il suffit de couvrir 3% du globe de nuages pour contrebalancer un doublement des émissions de CO2.

Capter le C02 dans un arbre artificiel 
Plus assez d’arbres pour stocker le carbone ? Fabriquons les ! C’est le postulat soutenu par Klaus Lackner de la Columbia University. Il a inventé un systèmes d’arbres artificiels, plusieurs milliers de fois plus efficace pour le stockage qu’un arbre de taille équivalente : 1 tonne de CO2 par jour. Ces « arbres » filtrent le vent au travers d’une « feuille artificielle absorbante » jusqu’à saturation. Le filtre est ensuite lavé et le CO2 stocké. Reste le coût élevé de chacune de ces machines, environ 30 000 euros pièce.


Infos et images ci-dessus odieusement empruntées ici. On lira en entier.

LES CRITIQUES

Extraits de "Réautomatiser la planète ?" rapport d’ETC Group (pdf en français) commandé par la SSCN (Société Suédoise pour la conservation de la Nature) propulsé par l'incontournable SupaHumanDignity et traduit par les Lucindas (merci à elles). Pour tout savoir sur la Géoingéniérie : les projets, ceux qui les soutiennent, les risques, etc. A lire absolument.
"La technologie va nous permettre de poursuivre notre chemin actuel, sans avoir à réduire quoi que ce soit, – en fait la technologie va nous permettre de produire et consommer plus encore, sans avoir à en payer les conséquences. Il est implicitement reconnu, toujours selon le Bulletin d'Information, que cette foi en la technologie va de pair avec celle dans le secteur privé: « Le rôle du business comme source de solutions au réchauffement climatique est universellement reconnu. »
En Novembre (2008), le Centre de Recherches Militaires de la NASA a organisé une rencontre au sommet entre partisans de la géoingénierie pour en explorer les possibilités, avec à la présidence Lowell Wood. « La réduction de l'impact humain sur le climat ne se fait pas et ne se fera pas. », c'est ce qu'a rapporté le vieux physicien. Il a affirmé que le temps était venu de « déployer des moyens technologiques pour éliminer intelligemment un réchauffement indésirable. » Selon Wood, son approche « ingénieurisée » pourrait « instantanément améliorer le climat. »

En avril 2009, John Holdren, conseiller scientifique de B. Obama avoua que l'administration était en train de considérer la géoingénierie comme une solution possible au changement climatique.

En juin, les Académies Nationales, qui sont en charge de conseiller le gouvernement américain sur les questions scientifiques, ont organisé un atelier de deux jours sur les « options de solutions de géoingénierie au changement climatique: pour aller vers l'établissement d'un agenda de recherches. » Steven Kooning, secrétaire adjoint pour les Sciences au sein du Département de l’Énergie, a été chargé de faire un rapport publié en juillet sur la possibilité d'épandre des aérosols de sulfates dans la stratosphère pour baisser la température de la planète.

Une grande exposition au Musée des Sciences de Londres « Les algues peuvent-elles sauver le monde? », probablement liée à la personnalité d'un membre important du Ministère de l'Environnement et grand fan de la fertilisation des océans. En 2008, dans une lettre écrite sur un blog de géoingénierie, notre éminent ministre anonyme a exprimé ceci : « la fertilisation des océans, à cause de son énorme potentiel, devrait simplement être vigoureusement explorée … La question est comment le faire sans s'attirer les protestations de la population. »

Début 2009, le ministre allemand de la recherche a autorisé une expérimentation de fertilisation dans la Mer de Scotie (à la limite des océans Antarctique et Atlantique) malgré un moratoire que son propre gouvernement a contribué à briser lors de la Convention des Nations Unis de la Diversité Biologique en 2008.

En juin 2008, Newt Gingrich, représentant au sein du congrès américain, a envoyé une lettre à des milliers de citoyens les exhortant à s'opposer à la législation en cours sur la régulation climatique. Gingrich prône la géoingénierie atmosphérique par épandage de sulfates dans les nuages comme étant la meilleure solution pour combattre les effets du changement climatique:
« la géoingénierie peut assurer une solution au réchauffement planétaire avec seulement un milliard de dollars par an. » « Au lieu de pénaliser le citoyen lambda, nous pouvons proposer des solutions technologiques innovantes... Nous pouvons disposer de notre ingénierie nationale... A bas le péril vert. »
Gingrich est un ancien de l'American Enterprise institute (AEI), un think tank néo conservateur pro libéral, pour la limitation de l'intervention gouvernementale, proche de l'administration Bush. L'AEI a son propre département de recherche en géoingénierie, dirigé par Lee Lane, un conseiller en climatologie de l'ancien président.
En 2009, Lane a publié une « Analyse de l'ingénierie du Climat comme Réponse au réchauffement global », dans laquelle la géoingénierie est présentée comme étant une solution plus économique que la réduction de émissions de gaz à effet de serre. Lane et son collaborateur affirment qu'une stratégie de réduction des émissions comme la taxe carbone amènerait une diminution des gaz à effets de serre de 12,9% (d'autres disent 3%) d'ici 2010, alors qu'en épandant des sulfates dans les nuages on règlerait la question du changement tout en injectant 20 trillions de dollars dans l'économie globale.
  SOS Météores, Black et Mortimer

 L'AVENIR
"Les partisans de la géoingénierie préconisent l’expérimentation de technologies à haut risque" Extraits du Communiqué de presse de l'ETC Group (12/02/2010) :

·      Bill Gates a versé des millions de dollars pour des recherches reliées à la géoingénierie depuis 2007[viii], et l’ancien technicien en chef de Microsoft, Nathan Myhrvold, est devenu un défenseur acharné de la GRS. L’entreprise de Myhrvold, Intellectual Ventures, a déjà plusieurs brevets en cours d’homologation pour des technologies issues de la géoingénierie[ix]

·      Le milliardaire Richard Branson a créé un « “War Room” du climat[x] » pour pouvoir travailler avec les « acteurs appropriés » dans le but de « créer un plan stratégique de gouvernance et de réglementation » dans le « champ de bataille » de la géoingénierie.

·      Plusieurs nouveaux programmes de financement de la recherche et groupes de réflexion sont mis sur pied, principalement aux États-Unis et au Royaume-Uni.

·      Le principal conseiller scientifique de Vladimir Poutine, Yuri Izrael, a dirigé l’année dernière, en Russie, une expérience à petite échelle de vaporisation d’aérosols à base de sulfates qui est passée totalement inaperçue, jusqu’à ce qu’un blogue populaire en fasse état[xi].
  
« C’est une chose d’étudier la géoingénierie en ayant recours à la modélisation informatique et à des tests en laboratoire. Mais c’en est une autre de laisser les hommes et les pays les plus riches du monde entreprendre des essais réels qui trafiquent le système climatique complexe de la planète, que nous ne comprenons pas entièrement.
Trouvé chez SupaHumanDignity. On lira leurs posts en entier.

Heureusement, avec la "Banque verte", qui investira sûrement dans tous ces projets, l'avenir est assuré...

 


EN RÉSUMÉ
1)  « La réduction de l'impact humain sur le climat ne se fait pas et ne se fera pas. » Lowell Wood, physicien.
2) "Une fois qu'on a une solution – la géoingénierie, il ne sert plus à rien de chercher qui émet le plus et qui doit diminuer ses émissions. Si on a les moyens de faire la nique aux gaz à effet de serre et de faire descendre le thermostat planétaire, on peut bien continuer à en émettre."
3) « L'intervention dans le domaine atmosphérique et climatique... se déploiera à une échelle aujourd’hui difficile à imaginer... Cela interférera dans chaque relation de pays avec tous les autres, plus fortement que la menace de l’arme nucléaire ou que toute autre guerre pourrait le faire. » John von Neumann,en 1955 : (Cité par Spencer Weart dans Environmental Warfare: Climate Modification Schemes, Global Research, 5 décembre 2009)

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Sommes-nous prêts à accepter les "solutions" -démentielles, mais  génératrices d'énormes profit-  des technologues ? Quel sera l'impact de ces "solutions" sur la planète ?